Référence au Code de construction du Québec, Chapitre 1 – Bâtiment, et Code national du bâtiment – Canada 2010 (modifié) (ci-après nommé Code).
En effet, selon l’alinéa 9.27.1.1. 3)b), la maçonnerie employée comme revêtement extérieur sur des murs à ossature en bois peut être conforme à la partie 5.
L’article 5.6.1.2. Mise en œuvre des matériaux de protection ainsi que le tableau 5.10.1.1. Normes applicables aux éléments de séparation des milieux différents et aux ensembles de construction exposés au milieu extérieur, faisant partie intégrante du paragraphe 5.10.1.1. 1) stipulent que la maçonnerie appliquée sur des ensembles verticaux pour assurer la protection exigée contre les précipitations doit être mise en œuvre conformément à la norme CAN/CSA-A371.
Le tableau 1.3.1.2. Documents incorporés par renvoi dans le Code national du bâtiment – Canada 2010, faisant partie intégrante du paragraphe 1.3.1.2. 1) se réfère à l’édition 2004 de la norme CAN/ CSA-A371.
L’article 12.4.2.2 de la norme CAN/CSA-A371-04 stipule que les extrémités des solins noyés dans la maçonnerie ou les solins qui aboutissent contre des éléments verticaux doivent se terminer par un dispositif de retenue (fig. 5.6.1.2. – 01.1).
Le dispositif de retenue dont il est fait mention dans l’édition 2004 de la norme peut être clarifi é en faisant référence à l’édition 1994 ainsi qu’à l’édition 2014 en anglais.
En effet, dans l’édition 1994 de la norme, le libellé du paragraphe 5.13.5.2.2 stipule que lorsqu’un solin aboutit à un poteau, pénètre dans une cavité ou contourne un coin extérieur ou intérieur, il doit être retroussé et ses joints doivent être rendus étanches.
Quant à l’édition anglaise 2014 de cette même norme, on stipule à l’article 13.4.2.2 que Terminated flashings embedded in masonry, or flashings that abut vertical elements, shall be terminated with an end dam (l’extrémité des solins noyés dans la maçonnerie ou les solins contigus aux éléments verticaux doivent être terminés par des arrêts d’extrémité).
On conclut donc que le dispositif de retenue dont il est fait mention dans l’édition 2004 de la norme signifie dispositif de retenue de l’eau, en d’autres termes, il s’agit des arrêts d’extrémité décrits à l’article 9.27.3.8. du Code.
Les solins dans les murs de placage en maçonnerie doivent être posés de façon à déborder d’au moins 150 mm jusqu’à la structure porteuse et avoir une pente en direction du placage de maçonnerie.
Les solins devraient se prolonger d’au moins 5 mm au-delà de la face extérieure de l’élément qui se trouve en dessous pour que l’humidité soit dirigée à l’extérieur de la maçonnerie. Si on utilise un solin-membrane, le prolongement est habituellement fait de tôle sous la membrane (fig. 5.6.1.2. – 01.2).
Bien que la cornière d’acier ainsi que le solin métallique qui la recouvre aient le même débord (assise) de chaque côté de l’ouverture, le solin membrané, quant à lui, doit s’adapter à la position du premier joint vertical rencontré après cette assise. Il est donc possible que la largeur de cette membrane soit différente de chaque côté. Prévoir le débord nécessaire lors de son installation (fig. 5.6.1.2. – 01.3).
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Source: GCR
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