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Tout toit plat est très cachottier. Pour le voir et évaluer sa condition, il n’y a d’autre option que de s’élever : il faut y grimper ou aller sur un bâtiment voisin qui le surplombe. Autrement, il se laisse oublier. Du moins jusqu’à ce que le ciel ne tombe sur la tête des gens qu’il est destiné à protéger!
Une épreuve que tentent d’éviter les propriétaires qui procèdent, telle que recommandée, à une inspection préventive de leur couverture au moins deux fois l’an, soit à l’automne, après la chute des feuilles, et à la fin de l’hiver, après la fonte. Cette assiduité favorise la détection précoce d’anomalies pouvant ouvrir la voie à de dommageables et coûteuses infiltrations d’eau, en plus de maximiser la durée de vie de la couverture.
À défaut d’un périscope…
De nombreux propriétaires ne sont jamais montés sur le toit de leur maison. Ils en gèrent donc l’entretien à l’aveuglette. Or, on a beau faire confiance aux spécialistes, qui ne préfère pas voir l’état de la situation avant de donner le feu vert à quelque travail que ce soit?
Certes, rien n’égale l’œil aguerri d’un couvreur professionnel pour un tel exercice. Les problèmes les plus courants n’échapperont toutefois pas à l’attention d’un propriétaire averti ou d’un spécialiste en entretien général de bâtiments. Si on demande à une personne de confiance de grimper à sa place, elle devrait idéalement se munir d’un appareil photo. Une image vaut mille mots!
Un toit propre et sec
Les étapes d’inspection d’un toit plat s’appliquent tout aussi bien aux couvertures en asphalte et gravier, aussi appelées multicouches, qu’à celles formées de membranes élastomères.
D’abord, un nettoyage s’impose : retirer tous les débris jonchant le toit ou pouvant en obstruer le drain et son panier protecteur. Soit dit en passant, on doit remplacer ce dernier au moindre signe de défaillance.
On gagnera à effectuer cette tournée 48 heures après une pluie abondante. La condition de la structure du toit sera plus facile à évaluer. Dans des conditions normales d’assèchement, aucune flaque d’eau ne devrait subsister au-delà d’un tel délai. Le contraire pourrait trahir un affaissement de la toiture ou résulter d’un drain trop élevé ou bloqué. En pareil cas, il faudra recourir sans tarder à un couvreur spécialisé pour éviter une dégradation de la couverture.
Allure louche? « Pas touche! »
La consultation de ce professionnel est aussi conseillée si on observe une déformation ou une altération de la membrane : ondulation, boursouflure, retroussement des plis de papier ou décollement des joints des membranes élastomères? Le couvreur décidera des correctifs à apporter.
L’Association des maîtres couvreurs du Québec souligne que, durant la période de garantie, aucune modification, réparation, addition ou autre intervention que ce soit ne doivent être effectuées sur une couverture sans avoir préalablement avisé l’entrepreneur couvreur et obtenu son autorisation.
Inspection de l’armure
On passera ensuite en revue l’armure de la membrane. Qu’elle soit multicouches ou élastomère, une membrane ne doit jamais être dépourvue de son bouclier de gravier ou de granules destiné à repousser les attaques des puissants rayons ultraviolets. Le vent, l’écoulement de l’eau et la circulation sur une couverture peuvent provoquer un déplacement du gravier ou une perte de granules de protection ayant pour effet de dénuder certaines zones de la membrane. Si l’ajout de gravier est chose assez simple, le recours à un couvreur sera toutefois incontournable pour souder de nouvelles granules à une membrane élastomère.
On doit aussi vérifier les solins, ces bandes de tôle d’acier ou d’aluminium coiffant le pourtour de la toiture et assurant l’étanchéité à la base des éléments qui en font saillie (cheminée, aérateurs, puits de lumière, etc.). Sont-ils toujours solidement fixés? La rouille les a-t-elle attaqués ou pire, transpercés? Le calfeutrage de leurs joints est-il fissuré ou détaché? Un clou, une vis, bref la correction pouvant sembler la plus anodine pourrait s’avérer déterminante au moment d’une pluie poussée par de fortes bourrasques.
On jettera aussi un œil à la cheminée pour en évaluer la stabilité et, si elle est de maçonnerie, la condition des joints de mortier.
Les aérateurs de toit devront enfin être examinés. Leur assemblage ou leur ancrage devra être corrigé s’ils bougent à la moindre poussée.
Prudence d’abord et avant tout
Cette inspection de la couverture, qui se veut préventive, doit elle-même être placée sous le signe de la prévention. On ne grimpe pas dans une échelle sans assurer ses arrières et on ne circule pas sur un toit comme dans un jardin.
Problème de vertige? Il ne faut pas hésiter à confier le travail à un professionnel. Par contre, si on se sent d’attaque, quelques précautions restent à prendre.
• Côté vestimentaire, on choisira des chaussures tenant bien aux pieds. Surtout pas des sandales! De même, on ne portera pas de vêtements lâches susceptibles de s’accrocher.
• On devrait toujours disposer d’un allié au sol avant de s’aventurer en hauteur. Cette personne assurera la stabilité de l’échelle et pourra intervenir rapidement en cas d’urgence. Si on est seul, il faut attacher le haut de l’échelle pour ne pas être piégé sur le toit au cas où elle serait rabattue au sol par un vent sournois.
• Une échelle mise en place ne doit jamais être laissée sans surveillance. Un enfant pourrait tenter de la gravir et se blesser.
• L’échelle devrait dépasser de 3 pieds (900 mm) le bord du toit. On doit idéalement demeurer en son centre et respecter la règle des trois points d’appui en tout temps (deux mains et un pied ou deux pieds et une main sur les échelons). De plus, il vaut mieux ne pas monter avec des matériaux et déplacer l’échelle plutôt que s’étirer latéralement.
• La concentration est requise lorsqu’on se déplace sur une toiture. Un toit, ça commence et… ça finit! On a plus qu’intérêt à en rester bien conscient. Et que dire du danger réel que représentent les installations électriques…
Source: CAA Québec
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